Les deux collégiens d'Arue, représentant leur classe à Paris lors de la remise des prix du concours la Flamme de l'égalité, ont déclamé leur slam devant le président de la République. C'était hier, lundi 10 mai, journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leur abolition.
Ils l'ont fait, les deux lauréats du concours de la Flamme de l'égalité ont déclamé leur slam contre l'esclavage devant le président de la République ! C'était hier lors de la remise des prix.
Pour Tehau, être à Paris est un honneur et un devoir. "L'eclavage, c'est violent, ce sont des gens capturés en Afrique et envoyés aux Antilles. Ils sont vendus aux enchères puis forcés au travail. Tu ne travailles pas, tu es maltraité", dit l'adolescent.
Parmi les 4 slams en lice pendant le concours, c'est le 3e intitulé "Portés par le vent de l'espoir" qui a été choisi. Teamanui en est l'auteur. "J'écris depuis que je suis tout petit, j'adore écrire...l'esclavage est un thème qui m'a vraiment inspiré", explique-t-il, "j'ai beaucoup de choses à dire, l'esclavage a engendré tellement de souffrance".
Pour leur enseignante, la prestation de ces collégiens est une réussite.
Mission accomplie donc, encore quelques jours pour profiter de Paris. Puis retour au fenua.
Regardez le reportage de nos confrères d'Outremer la 1ere :